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Prendre l’avion avec sa guitare

Prendre l’avion avec sa guitare bien-aimée, voilà un article que j’ai longtemps hésité à faire. Tout d’abord parce que c’est un sujet aussi fréquenté et rebattu qu’un couloir aérien vers un lieu touristique, et ensuite parce que je n’ai pas d’expérience personnelle dans ce domaine. Néanmoins, voici une compilation des conseils les plus lus sur ce sujet.

Voyager avec sa guitare

Voyager avec sa guitare

Bien choisir son case

J’ai opté récemment pour un étui souple mais bien rembourré, le Mono M80 OM. Mais, si je devais prendre l’avion, j’opterais pour quelque chose de plus sérieux. Si le budget me le permet, ce serait sans doute un Calton Case, dans une couleur bien voyante pour pouvoir toujours avoir un oeil dessus. Tout est évidemment à mettre en proportion avec le prix de votre guitare (cf. le dernier conseil ci-dessous).

Malheureusement, les prix ont explosé. Les étuis de ce type sont les seuls étuis rigides qui donneront une protection suffisante lors de la mise en soute. Même pour voyager en bagage à main, si la compagnie le permet, avoir un étui solide reste un bon investissement.

Calton Case

Calton Case

D’autres précautions pour prendre l’avion

Même dans un étui aussi solide, la guitare peut subir des dégâts. On recommande de détendre légèrement les cordes (genre un ton), de placer un tissu entre les cordes et le manche ou la table pour éviter qu’un choc “n’imprime” les cordes dans le bois. Si la guitare bouge dans son étui, il faut la caler autant que possible avec du papier chiffonné ou du papier bulle. La tête fera l’objet d’une attention particulière. Elle devra être calée de tous les côtés, y compris en dessous ou au-dessus.

Il vaut mieux retirer tous les petits objets (accordeurs, capodastres, etc.) qui pourraient se transformer en projectiles lors du transport. Retirez également la pile du préampli. Si elle venait à se détacher, elle ferait une quantité considérable de dégâts à l’intérieur de la caisse. 

Vérifiez l’hygrométrie de votre guitare. Une guitare correctement humidifiée résistera mieux aux écarts d’humidité et de température.

Ou alors… 

Vous pouvez vous renseigner pour voyager avec la guitare en bagage à main si la compagnie l’accepte. Votre instrument voyagera dans un petit espace de stockage en cabine. Vous pouvez aussi réserver un siège supplémentaire pour votre instrument. Mais même dans ce cas, un étui rigide serait recommandable.

Vu les coûts d’une case de transport pro ou d’un siège supplémentaire et les tracas qu’occasionne la perte de votre instrument, il reste une solution moins coûteuse, mais contre-intuitive. Il peut aussi être intéressant d’acheter un autre instrument sur place, quitte à en faire cadeau à quelqu’un ou à une association de type Music Funds avant de repartir. Et, si vous la ramenez, elle ne fera qu’un seul trajet, limitant les coûts et les risques.

Ces albums qui ont changé ma vie

Certains albums de musique prennent une place importante dans nos vies. Au fil des années, ils deviennent les pierres angulaires de périodes de nos existences qui nous ont modelé. Voici ceux qui ont bercé ma vie et que je garde contre mon coeur, même si je ne les écoute pas souvent. 

Simon & Garfunkel – Concert in Central Park

Simon & Garfunkel - The Concert in Central Park

Simon & Garfunkel – The Concert in Central Park

A tout seigneur, tout honneur, cet album a vraiment eu une influence déterminante dans ma vie. Un ami de mes parents me l’avait prêté. Quand je l’ai rendu (à regret), il me l’a copié sur une cassette. Cette cassette a tourné dans ma chambre et dans mon kot pendant que j’étudiais. Je ne m’en suis jamais lassé et il est devenu mon raccourci pour “la zone”, cet état mental simultanément détendu et très concentré qui me permettait d’enquiller les innombrables heures d’étude nécessaire à la réussite de mes études. Le revers de la médaille c’est que je ne l’écoute que quand j’ai besoin d’un moment de travail efficace. 

C’est un live enregistré en 1981 dans le fameux Central Park de New York, devant plus de 500 000 personnes ! Simon et Garfunkel, se sont retrouvés pour ce concert historique après s’être séparés en 1970.  Ils ont joué leurs plus grands tubes, comme “The Sound of Silence”, “Bridge Over Troubled Water” et “Mrs. Robinson”, avec une énergie et une spontanéité incroyables ! Cet album est empreint d’une authenticité, d’une fraîcheur incroyable, en ce compris quelques pains ou faux départs au chant ou à la guitare. 
 
L’album a été un succès, avec des ventes impressionnantes et des critiques élogieuses. Il a même été certifié disque de platine aux États-Unis !  Il a permis de collecter des fonds pour la restauration du Central Park, qui était un peu à la dérive à cette époque.

Jacques Stotzem – Last thougth before sleeping

Jacques Stotzem - Last thougth before sleeping

Jacques Stotzem – Last thougth before sleeping

Évidemment, vous ne serez pas étonnés de trouver un album de Jacques dans cette liste. Ma rencontre avec Jacques Stotzem a précédé ma rencontre avec sa musique. J’ai fait sa connaissance dans un magasin en achetant ma première guitare. De fil en aiguille, fasciné par sa musique, j’ai assisté à quelques concerts et je me suis bien sûr procuré les vinyles de ses compositions.

Au fil des années, j’ai usé trois ou quatre de ces vinyles qui tournaient en boucle sur ma platine. Je m’étais fixé comme objectif de jouer un morceau de cet album un jour. Ce fut fait avec “Sporting Elixir”, même si l’élixir n’était sans doute pas tout à fait le même que l’original. De même avec l’album “Training” dont j’ai joué le titre éponyme à une époque.

The Cure – la trilogie des albums sombres

La trilogie des albums sombres : Seventeen Seconds / Faith / Pornography.

La trilogie des albums sombres : Seventeen Seconds / Faith / Pornography.

Bien sûr, en bon fan, je sais que la trilogie officielle selon Robert Smith inclut plutôt “Bloodflowers”, mais pour moi ça restera toujours la dark trilogy “Seventeen Seconds / Faith / Pornography”. En effet, ces trois albums ont accompagné mes sombres années d’adolescents. Ces années taillées comme des falaises escarpées entre bonheurs everestiens et abimes insondables de douleur exquise. Le seul groupe dont je me considère vraiment fan et que j’ai enfin vu en concert après tant d’années à les admirer.

La Trilogie Sombre de The Cure est composée de leurs albums Seventeen Seconds (1980), Faith (1981), et Pornography (1982). 
 
Seventeen Seconds a été le premier album de cette nouvelle direction musicale pour The Cure. Robert Smith, le chanteur et leader du groupe, a déclaré que cet album était “un grand bond dans l’inconnu”. Il a exploré des thèmes sombres comme la solitude et la perte, avec des chansons comme “A Forest” et “M”.
 
Faith a poursuivi dans cette direction sombre, avec des chansons comme “The Funeral Party” et “All Cats Are Grey”. Cet album a été décrit comme “un voyage dans les profondeurs de l’âme humaine”. 
 
Pornography a été le point culminant de cette Trilogie Sombre. Cet album a été enregistré dans des conditions difficiles, avec des tensions au sein du groupe et des problèmes de santé mentale pour Robert Smith. Il a exploré des thèmes comme la dépression, la toxicomanie et la mort. Les chansons comme “One Hundred Years” et “The Hanging Garden” sont des classiques de ce genre sombre.
 

N’hésitez pas à commenter pour me parler de vos madeleines de Proust ou de la BO de votre propre traversée du temps.

Rester abonné à mes magazines de guitare

Je reste abonné à mes magazines de guitare comme “Akustik Gitarre” et “Acoustic Music” même si parfois l’envie de réaliser une économie sur ces abonnements me titille. Mais, la lecture de ces magazines remplit encore une fonction essentielle à mes yeux et à mes oreilles.

Magazines

Magazines

Garder les oreilles propres

Dans chacun de ses périodiques, je retrouve des annonces commentées de sorties d’albums. Évidemment, il ne s’agit pas des magazines de grands groupes de presse qui servent la même soupe. Dans un style musical de niche comme la musique acoustique gravitant autour de la guitare, ce n’est pas via la radio ou la télévision que je peux nourrir ma faim de nouvelles notes. Je parcours les titres et me rends sur mes plateformes de streaming pour y jeter une oreille. Et, si les plateformes de streaming sont une catastrophe économique pour les artistes, j’apprécie de pouvoir aussi facilement écouter des artistes dont je n’aurais même pas eu vent autrement.

Parfois, l’un ou l’autre album atterrit dans mon panier d’achat. Un peu comme avant, quand on se rendait chez le disquaire pour écouter au casque l’un ou l’autre album avant de décider de l’acheter ou pas (ou de décider d’attendre qu’un ami plus chanceux financièrement puisse nous le copier sur cassette, ou l’acheter sur un marché en Espagne … et oui, on volait déjà parfois de la musique avant qu’Internet n’existe).

Mais, j’aime aussi que les écoutes de ces albums perturbent les algorithmes des plateformes pour agrandir et diversifier la bulle musicale dans laquelle nous gravitons immanquablement. Bien sûr, on n’échappe jamais vraiment à notre bulle, mais de manière tout aussi importante, je découvre aussi des choses qui me plaisent moins, voire pas du tout. Ce qui est tout aussi essentiel que de savoir pourquoi on apprécie certaines musiques. On doit toujours aimer en relief comme en creux. Se confronter avec les choses que nous n’apprécions pas est un piédestal qui élève ce que nous aimons réellement.

Et le reste du magazine ?

Il reste évidemment mon petit péché mignon, le matos. La lecture, c’est aussi un moyen de se tenir informé sur les instruments et le matos qui sortent. Parfois, on découvre des infos sur les coulisses de grands constructeurs historiques ou sur des fabricants plus discrets qui, encore une fois, nous seraient inaccessibles autrement.

Les articles sur la pratique de l’instrument, son entretien, son transport ou son enregistrement sont bien sûr les bienvenus pour achever le voyage en Acoustie.

A l’une ou l’autre exception près, je ne suis pas très bon client pour les tutos et les exercices et les partitions. Même si je suis certain que ce serait utile et passionnant de s’y consacrer. 

Alors merci aux rédacteurs, photographes et autres qui me permettent de voir la vastitude du petit monde de l’acoustique depuis mon fauteuil.

Mono Creators M80 Gigbag OM, mes impressions

Après quelques semaines d’utilisation, c’est le moment de vous donner mes impressions par rapport à l’utilisation de mon étui rigide.

J’ai déjà parlé (entre autres) de ce nouveau gigbag; le Mono Creators M80 OM dans le dernier épisode de mon podcast vidéo :

 

Verdict

J’apprécie énormément la légèreté et les petits espaces de rangement de mon gigbag Mono M80 OM.

La guitare est bien maintenue et semble très bien protégée, même si je continuerai à me méfier d’un impact en coin au niveau de la caisse. La rigidité de l’étui est agréable. Même vide, il a une certaine tenue qui permet de le manipuler, surtout avec les tirettes fermées. La poignée est confortable. Le portage en sac à dos également. Pouvoir ranger les bretelles pour ne pas se prendre les pieds dedans quand on porte le gigbag à la main est un gros point positif.

Je trouve parfois que glisser la guitare dans un étui semi-souple, ajuster le velcro qui cale le manche et ranger les accessoires dans les diverses poches nécessite un peu plus de manipulations que de poser la guitare dans son étui rigide. L’agencement des espaces de rangement est idéal. Je dois juste penser à sortir les accessoires avant la guitare, parce qu’une fois ouvert, les poches à accessoires sont loin et orientées vers le bas. Question d’habitude sans doute.

Évidemment, avant, je me contentais de fermer une seule attache si ma guitare restait au studio. Maintenant je veille à fermer les tirettes sur tout le tour par sécurité. 

Je n’ai pas encore tiré parti du support de câble ou acquis le sac additionnel (le Mono Tick) pour mon pedalboard, ça viendra en temps utile.

Le petit velcro orange permet de ranger un câble roulé.

Petit rappel sur les avantages et inconvénients des gigbags

Pour rappel, lorsqu’il s’agit de transporter et de protéger votre guitare, vous avez deux options : les gigbags et les étuis rigides. Je ne parle bien sûr pas des étuis souples qui ne protègent même pas correctement de la poussière. Chaque système a ses avantages et ses inconvénients.

  1. Étuis rigides :
    • Avantages :
      • Protection maximale : Ils protègent votre guitare contre les chocs, les chutes et les impacts.
      • Stabilité : Ils offrent un bon soutien du manche.
      • Stockage : Vous pouvez ranger des accessoires dans les compartiments.
      • Idéal pour les guitares de valeur : Parfait pour les instruments précieux.
    • Inconvénient :
      • Poids : Ils sont plus lourds.
  2. Gigbags :
    • Avantages :
      • Légèreté : Faciles à transporter.
      • Protection relative : Ils ont des rembourrages et des renforts.
      • Sangles pour le transport : Vous avez les mains libres.
      • Poches à accessoires : Pour ranger cordes, médiators, etc.
    • Inconvénient :
      • Moins de Protection : Contre les chocs et les impacts.

En résumé :

  • Gigbag : Léger, idéal pour un usage urbain.
  • Étui Rigide : Offre une protection supérieure, parfait pour les guitares de grande valeur ou les voyages fréquents, surtout en avion.

J’ai examiné les modèles Réunion Blues et Mono Creators (M80) pour trouver la meilleure option. Le Mono M80 m’a séduit avec son système complet et son sac à accessoires assorti. Le gigbag de chez Réunion Blues est un peu plus rembourré, mais plus encombrant. Et, je trouvais son look moins sexy (ouais, ça joue !)