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Joue-nous quelque chose ! (la playlist EDC*)

Quand on est guitariste, on est parfois gratifié d’un « Joue-nous quelque chose ! ». Pour certains et certaines, cette situation est un drame. Un moment de « strac », un pic de stress suivi d’un pic de trac. Voici quelques réflexions pour créer une playlist EDC.

Joue-nous quelque chose ! OK, mais quoi ?

L’EDC, ou EveryDay Carry, désigne les objets que l’on porte sur soi tous les jours pour faire face aux besoins de la vie de tous les jours. Cela inclut généralement des éléments essentiels comme les clés, le téléphone, le portefeuille, et parfois des outils supplémentaires comme un couteau, une lampe de poche, ou un stylo. Je propose d’y ajouter une mini playlist.

Joue-nous quelque chose !

Forcément, le minimum est de jouer un morceau. Idéalement, évitez d’enchaîner les 15 intros de morceaux connus que vous avez dégrossi. J’ai testé pour vous, c’est nul à faire, et à écoute. Evitez les 5 morceaux mal dégrossis que vous ne connaissez qu’à moitié et que vous ne finirez pas.J’ai testé pour vous aussi, en public et c’est un très mauvais souvenir). 

Comme l’Opinel dans la poche, ayez au moins une lame prête. Définissez à l’avance quel morceau répondra au mieux à cette demande. Choisissez un morceau fort, que vous maîtrisez très bien… mais aussi un morceau qui illustre bien votre personnalité musicale. Une reprise peut être un bon choix, à condition qu’elle en dise autant sur vous que sur l’interprète original. Il faut que par arrangement ou appropriation, on vous sente derrière l’original. Sauf si votre personnalité est d’être un super interprète à l’identique, évidemment. 

Vous

 
  1. Émotion : Le morceau doit être capable de transmettre des émotions fortes. Qu’il s’agisse de joie, de mélancolie ou d’énergie, l’essentiel est de toucher le public immédiatement.

  2. Technique : Choisissez un morceau qui démontre (un peu) vos compétences techniques. Cela pourrait inclure des passages rapides, du fingerpicking complexe ou des accords difficiles ou de la simple musicalité bien conduite.

  3. Mélodie mémorable : Une mélodie accrocheuse et facile à retenir aide à laisser une impression durable.

  4. Dynamisme : Intégrez des variations de dynamique et de rythme pour garder l’intérêt du public tout au long du morceau.

  5. Engagement visuel : Si possible, choisissez un morceau qui vous permet de bouger et d’interagir visuellement avec le public. L’aspect visuel peut renforcer l’impact de votre performance.

  6. Accessibilité : Optez pour un morceau qui peut plaire à un large éventail de personnes, pas seulement aux amateurs de guitare.

Joue-nous autre chose !

J’ai toujours trouvé que le bon nombre était « UN » ou « TROIS ». Avec trois morceaux, on peut parfaitement brosser un petit tableau de sa personnalité musicale. Un morceau qui sert d’accroche, un morceau à contrepied du premier pour illustrer une autre facette. Une sorte de champ, contre-champ. Un morceau dynamique, suivi d’une ballade. Et pour finir, une reprise ou un arrangement d’un ou d’une autre artiste pour finir la visite du petit Zoo de notes.

Joue-nous quelque chose !

Voici quelques pistes pour le choix des morceaux :

  1. Diversité du répertoire : Choisissez des morceaux qui montrent différentes facettes de votre jeu. Par exemple, un morceau mélodique et émotionnel, un autre plus rythmé et énergique, et un troisième qui met en valeur votre technique de fingerpicking.

  2. Progression et dynamisme : Pensez à l’ordre des morceaux pour créer une dynamique. Commencez par un morceau accrocheur pour captiver immédiatement l’audience, suivez avec quelque chose de plus doux et émotionnel, et terminez sur une note haute et mémorable.

  3. Interaction avec le public : Entre chaque morceau, prenez un bref moment pour parler à votre public. Partagez une anecdote sur le morceau suivant, pourquoi vous l’avez choisi, ou une petite histoire personnelle. Cela crée une connexion et rend la performance plus engageante, même si elle est courte.

  4. Varier les tonalités : Si possible, choisissez des morceaux dans différentes tonalités pour ajouter de la richesse sonore à votre performance.

  5. Maîtrise technique : Chaque morceau devrait mettre en valeur une compétence différente. Par exemple, un morceau avec des accords complexes, un autre avec des arpèges rapides, et un dernier avec des harmonies intéressantes.

Et si on ne me pose pas la question ?

C’est très bon pour la mémoire, la technique, la musicalité, la confiance en soi et j’en passe, car cela implique évidemment d’amener un minimum de trois morceaux au niveau « concert ». Appris en entier, sans faute de rythme.

Si vous débutez, c’est un très bel objectif. C’est aussi un bon exercice d’échauffement ou d’étirement quand on répète. On fait tourner sa mini-setlist, si possible avec une projection mentale vers la prestation en public pour gérer la qualité et anticiper le trac. Et c’est une bonne préparation pour les scènes ouvertes également. 

DDMF audio : plugins VST dans Windows

Depuis quelque temps, je me suis lancé dans une quête pour trouver une solution permettant d’intégrer des plugins audio directement dans mon signal audio Windows sans avoir à utiliser mon logiciel de traitement audionumérique habituel.

Mais pourquoi faire ?

Cette recherche était motivée par plusieurs raisons. Tout d’abord, je souhaitais installer un plugin de correction acoustique (ARC de IK Multimedia) afin de compenser les défauts acoustiques inhérents à mon bureau. Ces imperfections ont certainement un impact négatif sur la qualité sonore de mes traitements d’enregistrements et de mes écoutes.

Ensuite, je voulais pouvoir explorer et jouer avec mes contrôleurs TC Helicon, expérimentant ainsi de nouvelles configurations sonores et créatives. Même si évidemment mettre une grosse réverberation sur un mix fini ne fait pas beaucoup de sens, jouer de l’EQ ou du compresseur reste intéressant. 

Un autre avantage majeur de cette démarche était l’utilisation possible de plugins munis de VU mètres et d’analyseurs de signal pour mieux comprendre et ajuster les niveaux, le mixage et le mastering de morceaux qui me plaisent particulièrement. Ces outils offrent une visualisation précieuse des paramètres audio.Cela facilite les ajustements précis et la compréhension des dynamiques de la musique.

Et comment faire ?

Pour réussir cette intégration, j’ai compris qu’il était nécessaire d’installer une sorte de câble virtuel dans le chemin du signal de mon système d’exploitation. Ce câble logiciel devait s’insérer dans la chaîne du signal, permettant ainsi de glisser les plugins avant de renvoyer le son traité vers la carte son.

J’ai testé plusieurs solutions, mais sans grand succès, je dois l’avouer. Les logiciels essayés n’étaient pas toujours compatibles ou ne répondaient pas à mes attentes en termes de stabilité et de qualité sonore. Certains nécessitaient l’installation de plusieurs logiciels à chaîner et se révélaient instables et compliqués à configurer. D’autres solutions visaient plus l’enregistrement du son pour des podcasts plus que l’amélioration de l’écoute.

Ce que je cherchais devait plus ressembler à un rack où brancher mes effets.

Enfin un logiciel qui fonctionne !!

Déterminé à trouver une solution efficace, j’ai décidé de retenter l’expérience avec la solution Virtual Audio Stream de DDMF. J’ai d’abord mené quelques essais fructueux avec la version démo. J’ai réussi à dériver le son de Windows et à charger mes plugins dans le système. Malheureusement, dans un premier temps, le son ne semblait pas affecté par les réglages des plugins. J’étais un peu déçu. Arrivé à la fin de la version démo et encouragé par quelques résultats positifs, je suis passé aux choses sérieuses et ai décidé d’acquérir la version complète.

Si je peux améliorer le son dans mon bureau pour moins d’une cinquantaine d’euros, pourquoi pas. C’est moins cher que du traitement acoustique ou une solution hardware. Mais, les débuts avec la version complète ont été un peu compliqués, je dois le reconnaître. Le deal était clair, je me donnais les 30 jours de réflexion pour faire fonctionner le tout, sinon remboursement.

ok ok, ça tape un peu dans le rouge, mais je m’amusais juste à essayer de faire crasher le truc…

Mais, on y est arrivé avec l’aide du SAV !

Cependant, après quelques désinstallations et réinstallations, et grâce à l’aide précieuse du support technique, j’ai finalement réussi à résoudre les problèmes rencontrés. Ma méconnaissance du signal audio entre Windows et ma carte son SSL2+ ne m’a pas aidé. Le son semblait toujours emprunter un chemin parallèle. Le support technique a été réactif et précis m’aidant à chaque étape pour configurer correctement le logiciel. C’est l’avantage de payer pour ses trucs. J’ai enfin pu trouver le bon chemin pour affecter le signal sortant. Maintenant, j’entends les manipulations que j’applique.

Ca marche !

Il me suffit de sélectionner le DDMF Virtual Audio Stream comme si il s’agissait de mon périphérique de sortie audio. Ensuite, je charge un profil de plugins, même pas besoin de redémarrer l’ordinateur.

Jusque-là, le logiciel prend tous mes plugins sans souci, même quand je me lâche un peu sur leur nombre. Il est possible d’enregistrer les profils créés. Je vais me créer des configurations d’écoute et des configurations de traitement du signal. Mon seul regret est qu’il faille désactiver la protection de l’intégrité de la mémoire de Windows pour que le driver du logiciel fonctionne. Microsoft n’est pas vraiment fan des logiciels qui viennent se greffer dans le chemin de ses drivers. Mais, apparemment, une solution est en cours de développement, si j’en crois les forums.

Maintenant, je peux pleinement profiter des fonctionnalités offertes par mes plugins, tout en pouvant d’améliorer la qualité sonore de mon environnement de travail. Il me reste à refaire les mesures de mon bureau pour appliquer la correction du plugin ARC sur mes écoutes.

Ça vaut un très bon 9/10 sur mon échelle de piments. Ce sera le 10/10 si le problème de protection de l’intégrité de la mémoire est réglé :

Reprise des cours : on fera Wonderwall (Oasis).

Mille excuses pour le titre racoleur, mais d’après les gourous du web, il faut surfer a-bso-lu-ment surfer sur la hype. D’une part, quand je pense à Oasis, ça me rappelle cette blague sur la différence entre un guitariste de Jazz et un guitariste de rock. Le guitariste de jazz joue 3000 accords devant 3 personnes, le guitariste de rock joue 3 accords devant 3000 personnes. Bref, c’est sympa dans une playlist, mais il y avait beaucoup d’attitude pour peu de musique (mais finalement, dans le rock, tout est dans l’attitude). Et d’autre part, quand un gourou vend et vante une méthode infaillible pour s’enrichir grâce le web, c’est qu’il n’a pas réussi à s’enrichir grâce au web. Enfin, tout ça pour dire que c’est la reprise pour les cours de guitare. Si vous êtes intéressés, je donne également cours d’ukulélé débutant.

Quoi ?

Des cours particuliers ou en petit groupe, maximum 3 élèves de niveau comparable.
De 45 minutes à une heure de cours (on n’est pas sur 5 minutes, j’ai constaté qu’une heure, c’était souvent juste un peu trop long pour la concentration de mes élèves). Pour les très jeunes, ils décrochent après une demi-heure. 

Quand ?

En fonction de la demande, le mercredi, jeudi ou dimanche, en début de soirée, horaires à convenir. 

Où ?

Hony (proche d’Esneux), parking facile, accessible en train ou en bus (mais après il faut marcher un peu).

Pour les débutants

Cours niveau débutants

  • définir la position de l’instrument 
  • définir le placement des mains et des doigts
  • lecture des grilles d’accord et des tablatures simples et le bagage musical minimum
  • travail sur une reprise de morceau (par exemple Wonderwall, d’Oasis)
  • mettre en place des fondations techniques solides pour la main droite et la gauche
  • parcourir quelques notions pour comprendre l’articulation des accords sur la guitare et le lien avec une interprétation fluide et sans effort

pour ceux qui souhaitent se lancer dans le picking après la maîtrise des accords de base :

  • mettre en place une compréhension de la technique du picking (ou de l’accompagnement) et de ses spécificités
  • parcourir un éventail de styles des styles fondateurs (ragtime blues) aux plus contemporains (fingerstyle)

Pour le niveau intermédiaire

cours niveau intermédiaire

Aborder des pièces dont la longueur et la qualité permettent de :

  • soulever la question de l’interprétation et de l’intention musicale.
  • aborder un peu de théorie sur base des exemples concrets présents dans les morceaux pour redéfinir et comprendre quelques fondamentaux de la pratique de l’instrument.
  • apprendre à créer, contrôler et projeter le son de l’instrument pour soutenir l’intention musicale et créer une dynamique.
  • appréhender la technique, non comme une fin en soi, mais comme un moyen de parvenir aux objectifs mentionnés ci-dessus.
  • matériel, technique, préparation à la scène

Pour les avancés 

Ben, là, c’est à la carte. Souvent, une partie du travail consiste à corriger des mauvaises habitudes et à travailler divers morceaux pour une interprétation musicale de qualité et se constituer un répertoire. 

cours avancé, réveille le tig’ (qui est en toi)

Si vous êtes intéressés, envoyez moi un mail ou laissez-moi un message sur ma page Facebook. Je vous souhaite une bonne reprise pour tous vos projets !

Que faire du condensat dans mon studio humide ?

Le souci de mon studio c’est qu’il est trop sec en hiver et trop humide en été. Je me suis équipé d’un déshumidificateur et d’un humidificateur pour essayer de garder l’humidité relative aux alentours des sacrés 50%. Malheureusement, le réservoir du déshumidificateur finit par se remplir de condensat (aka “de la flotte”). L’appareil s’arrête pour éviter le débordement et l’inondation. Je ne suis pas toujours disponible pour vider le réservoir quand il est plein, et l’humidité finit par remonter. Et ce cycle de remplissage, arrêt, vidange provoque un profil en dents de scie pas du tout idéal pour les instruments.

Pour permettre à ma guitare d’encaisser ces variations, je la stocke dans son étui avec des poches de gel hydrostatique. Mais, malgré tout, ce n’est pas idéal. Surtout que ma Lovely Roadie s’est mise à la vielle à roue et que l’instrument est sensible à l’humidité.

Si je disposais d’un sterfput, j’y aurais redirigé l’eau de condensation pour qu’elle s’évacue par gravité. Mais la seule possibilité que j’ai est un soupirail situé à deux mètres du sol. Après avoir constaté avec effarement le prix des déshumidificateurs avec pompe de relevage des condensats, j’ai trouvé une solution moins couteuse qui fonctionne bien.

PUMP IT UP, you got to pump it up !

Il s’agit d’une petite pompe automatique à immerger dans le réservoir du déshumidificateur. Lorsque le niveau du liquide arrive à hauteur de la pompe, elle se met en route pour évacuer l’eau. Le réservoir ne se remplit jamais et le déshumidificateur peut fonctionner en continu. Pour éviter que l’eau ne retombe quand la pompe s’arrête, j’ai placé un clapet anti-retour sur le tuyau.

Les 50% sont enfin maintenus de manière constante. Cette ligne droite est un plaisir à voir. Reste à voir si cette pompe durera dans le temps. Mais pour le prix demandé (40 €) elle fait du bon boulot.